mardi 23 septembre 2014

L'Enduro Breizh Series touche à sa fin avec cette 4ème épreuve.
Le rendez-vous est donné aux enduristes sur le site Du Nivot, les spéciales tracées par l'équipe de l'A Mi Chemins devraient ravir les fans du genre.

En attendant voici un interview de Yann, un des traceurs...

Bonjour, tu fais partie des traceurs de l'enduro du Nivot, tu peux te présenter ?

 Salut je m'appelle Yann ROUDAUT, j'ai 27 ans et je fais partie d'A Mi Chemins depuis 7 ou 8 ans je sais plus. Je m'étais beaucoup investi dans la première édition de l'Endur'Arrée en 2013 pour faire naître ce projet. Cette année je travaille à l'étranger donc j'ai profité de mes vacances pour tester les parcours et aider pour la "com" en animant la page Facebook. J'ai également créé le logiciel de chronométrage qui est utilisé sur les EBS. Il s'utilise manuellement mais ça correspond bien à notre budget actuel et l'esprit des concurrents est encore sans prise de tête.

 L'épreuve approche, le stress monte, où vous êtes habitué maintenant ?

 Pour l'instant on guette les inscriptions et le nombre de participants. On a fait 150 inscrits l'année dernière et on veut au moins atteindre ce nombre cette année. Après on peut facilement accueillir 20 à 30 participants de plus sans poser de problèmes de gestion de course. Le deuxième point le plus sensible c'est l'engagement des bénévoles. C'est très difficile de savoir à l'avance qui seras là ou pas alors qu'un enduro demande beaucoup de monde. Ça c'est un stress qui dure jusqu'au jour J car on a toujours l'impression d'être dans l'inconnu. Pour le reste on est habitué et on sait que tout se met en place la semaine précédant la compétition.

(Yann en action...)

On peut lire sur internet que l'enduro sera différent par rapport à celui de l'année dernière, tu peux apporter des précisions ?

 La principale différence se feras au niveau des liaisons. L'année dernière les liaisons empruntaient souvent les mêmes chemins ce qui fait que certains malins commençaient à couper. Cette années, nous sommes allés explorer d'autres butes pour éviter ça et c'est réussi. Les liaisons auront un aspect rando sans repasser aux mêmes endroits. Après le fait d'aller sur de nouvelles butes nous a permis d'ouvrir deux nouvelles spéciales. Du coup on crée de la nouveauté et des pistes ou les concurrents vont naviguer à vue, comme ça on reste dans l'esprit enduro. Finalement la piste de la racine a quasiment été entièrement refondue. Cette piste avait beaucoup plu l'an passé par son aspect physique et pilotage. Cette année elle conserve ses caractéristiques mais elle a plus de flow. Je viens juste de la tester et c'est vraiment très bon.

 Dans quel état d’esprit êtes-vous quand vous tracez pour une manche des EBS ?

 Pour ça il faudrait savoir ce qui se passe dans la tête de Seb DENIEL, Ce mec est un génie. Il tire le meilleur partie du terrain et de la pente, je pense qu'il aurait pu être embauché à Whistler en tant que chef shaper lol. Ce qu'il faut c'est garder du flow tout le temps, remonter quand on peut sans avoir l'impression d'être scotché. Après on trace, on test à plusieurs et on ajuste. On aime aussi quand les pistes ont une vraie personnalité pou leur donner un nom. Je crois que ça reste mieux en tête et on a un peu l'impression d'être en Colombie Britannique.

Vous avez donné des noms à certaines spéciales dont une qui fait froid dans le dos, tu peux nous en dire plus ?

 Oui, on donne des noms aux pistes par rapport aux caractéristiques du terrain ou un élément particulier qui s'y trouve la piste du bouc blanc vient du fait qu'il y avait un bouc blanc avec des grandes cornes qui vivait aux alentours de la piste.  Le trou au loup du fait que la piste passe à côté d'un trou qui servait à chasser les loups dans le temps La racine que l'on aime surnommer la désosseuse car elle est très exigeant physiquement, mais quel plaisir de rouler ce genre de piste. Il faut être capable de garder du rythme et bien enchaîner sinon cela peut devenir galère.


Cette année tu as participé à quel enduro ?

 Malheureusement, je n'ai pas pu participer aux enduros. Je travaille en Côte d'Ivoire depuis 5 mois. Je suie les EBS de loin mais je suis ravi de voir les commentaires après chaque épreuve. C'est la plus belle récompense que peut recevoir un organisateur.

 Un souvenir particulier ?

 Pas de souvenir particulier mais la satisfaction que des enduros aient pu se développer en Bretagne sans la moindre aide de la principale fédération de cyclisme.
 Merci pour cette interview et l'excellent blog que tu animes.

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